Gué Kartchène Eusèr

Enseignant du Dharma














Courte biographie


Réalisée par les étudiants membres de la Sangha
Marie-ève, Ghislaine et Patricia (composition)
Ghislaine, Solange et Yannick (relecture)
Christiane et Thi-Minh (traduction en anglais)
Biographie consacrée par Sa Sainteté Kyagbon Gongma Trinchen Rimpoché, le 41ème chef de la lignée Sakya.

Nous sommes en mai 2023, une Sangha est établie, répartie sur 5 territoires français de l’hexagone et d’Outre-Mer. Une communauté laïque, étudiante et pratiquante dans la voie du Dharma enseignée dans une liberté universelle par Gué Kartchène Eusèr.
La motivation de nombreux étudiants s’est concrétisée par la prise de vœux de retraite, il s’agit d’une retraite spirituelle laïque de 3 ans 3 mois et 3 jours, proposée et accompagnée par Gué Kartchène Eusèr. D’autres personnes ont pris “refuge et protection” auprès de lui.
Tous ceux-là et bien d’autres continuant à suivre les enseignements dispensés au sein de l’Association Dr. TROGAWA RINPOCHE avec une grande ferveur généreuse et joyeuse.
Après 24 années, de pratiques et d’enseignements révélés au sein de l’Association Dr. TROGAWA RINPOCHE avec à ses côtés Patricia, son épouse, dans un engagement indéfectible commun, en avril 2021, naît : « Aroura Institute » Fonds de Dotation.









Mais permettons-nous de revenir en arrière dans le temps :
De Thierry Beaudeau à Gué Kartchène Eusèr,

C’est en préservant l’équilibre harmonieux de sa vie intime (sa propre incarnation terrestre, l’homme qui se construit dans sa vie de famille avec 3 enfants) et de sa vie spirituelle que cette transformation s’est réalisée. L’immensité du parcours, la générosité sans limites de ses nombreuses actions, la profonde sincérité de son chemin de vie seront humblement et le plus fidèlement retranscrits comme suit :

1985, cette vie qui s’arrête brutalement après un accident de voiture, un polytraumatisme gravissime qui le fait basculer de « l’autre côté » … Le retour à la vie terrestre et l’élan de son enfant intérieur lui redonnent la volonté de marcher et de se réparer par l’approche et la pratique du Yoga du souffle, Le Prânayama,
Cet événement, telle une étincelle, lui donnera accès à sa lumière intérieure.
S’ensuit une période d’expériences autodidactes de recherche intime, un développement de la concentration, du calme mental, et également la pratique du yoga pranayama.

1987-1991, une entrée en résonance avec le bouddhisme tibétain prenant forme par la réalisation d’une retraite spirituelle de 3 ans, 3 mois et 3 jours, toujours seul, sans maître extérieur, en développant la pratique tout aussi autodidacte du dessin de l’iconographie tibétaine, tout en poursuivant ses recherches lors de nombreux voyages dans le sud et le nord de l’Inde.

1991, Thierry commence son chemin auprès de Mère Térésa à Calcutta. Elle ressent et lui partage une forte intuition : s’inscrire dans des actions bénévoles auprès des Tibétains pourrait être bénéfique.

Écoutant ce message, Thierry voyage à Dharamsala, siège du gouvernement Tibétain en exil. Au sein de la communauté de pratiquants, il fait une rencontre très auspicieuse : la sœur de Sa Sainteté le Dalaï Lama, Madame Jetsun Péma. Lors de ce séjour un grand rassemblement est prévu avec la visite de Sa Sainteté. A cette occasion Sa Sainteté se déplace promptement à travers la foule et se dirige vers Thierry pour le saluer comme une reconnaissance d’âme à âme. Quelle surprise ressentie en cet instant précieux !
Thierry rentre en France et s’engage à aider le TCV (Tibetan Children’s Village). Il crée l’Association “ Aide au Tibet ” dans le Sud de la France. Plus tard, il sera demandé pour être le leader de la cause Tibétaine, proposé comme référent de toutes les nombreuses Associations humanitaires créées à cette époque pour aider les réfugiés apatrides et surtout motiver les parrainages d’enfants exilés en Inde.

1994-1995 Il sera co-créateur et Président d’un des Centres Bouddhistes Tibétains de Kyabjé Gosok Rinpoché, en Métropole. Il y assurera également les fonctions de Oumzé, maître de cérémonie.
La sincérité profonde de son engagement guide ses pas à la rencontre d’êtres lumineux, hors du commun, ses Maîtres. Plusieurs de ces Maîtres spirituels, sont en reliance avec la lignée la plus ancienne du bouddhisme tibétain nommée Nyingmapa, initiée dans les temps anciens - VIII éme siècle de notre ère - par PadmaSambhava autrement nommé Gurù Rinpoché, Précieux Maître, le Maître des Maîtres, « Né du Lotus ».
De tout temps,Gué Kartchène Eusèr honore ses Maîtres avec un profond respect.
Il a toujours ressenti le soutien de son Lama racine, qui lui a donné toute cette force pour continuer son chemin et accomplir son engagement à servir dans l'Oeuvre du Dr. Trogawa Rinpoché.

Honorons, nous aussi, en les présentant ces Maîtres qui l’accompagnent dans ses recherches et lui donnent des Signaux Auspicieux :

*Sa Sainteté Le Dalaï Lama l’honorera par deux fois lors de grands rassemblements bouddhiques à Dharamsala.

*Son Lama racine Kyabjé Gosok Rinpoché de la lignée Gelugpa, dont il a reçu de nombreux enseignements profonds, l’honorera d’un nom de Baptême, à six syllabes -nombre réservé aux Rinpoché- et lui attribuera un Mantra de protection, celui d’Amitayus, le Bouddha de la Lumière infinie et de la Vie éternelle, en reliance avec l’Harmonie totale des Éléments de la Nature.

*Son Lama transmetteur, Vénérable Yeshé Tenzin l’initie à Bodhgaya (Inde) à la Voie de l’Octuple sentier et de la Méditation afin que son disciple puisse à son tour être transmetteur.

*Le Vénérable Dr. Trogawa Rinpoché, Kyabjé Dr. Trogawa Rinpoché, détenteur de la lignée des Enseignements de Sowa Rigpa, la médecine Tibétaine.

1997, c’est la rencontre de sa future épouse Patricia, qui conduit Thierry à ce Maître, le Vénérable Dr. Trogawa Rinpoché, Yogi des plus admirables. Il lui remet en présent, une représentation sacrée, une Tangka (peinture Tibétaine), du Bouddha de la médecine, Sangyé Menla, invitant ainsi Thierry à prendre place dans la lignée du Grand Thérapeute. Puis ce seront les tangkas des Huit Bouddhas et d’Orgyen Menla qui viendront soutenir par les sagesses qu’ils représentent, les enseignements prodigués par Thierry. Précisons que la peinture sacrée d’Orgyen Menla exprime l’énergie de Padmasambhava bleu, Guru Rinpoché de la médecine.

1998, Thierry et Patricia se marient avec la bénédiction du Dr. Trogawa Rinpoché et de Kyabjé Gosok Rinpoché.

Avec les encouragements du Dr Trogawa Rinpoché, au début des années 2000, Thierry se forme et obtient les diplômes des différentes écoles Feng Shui. Par la suite il réactive le Feng Shui du cœur, ancienne école tibétaine et en devient le détenteur. Il sera habilité devant témoins par Siling Tongkhor Rinpoché -reconnu comme la 14éme réincarnation d’un grand Maître-, qui fut heureux de voir cette école réveillée.

A quelques années d’intervalle, à Sainte Croix du Mont, en Gironde (France) Thierry et Patricia, créent l’ Association Dordjeling (2002), petite ONG (Organisation Non Gouvernementale), qui a pour vocation d’apporter une aide humanitaire aux réfugiés tibétains au travers du Tibetan Self-Help Center à Darjeeling (Inde) et de la construction de son hôpital, ainsi que l’ Association Dr Trogawa Rinpoché (2005) dans l’intention de préserver et diffuser des enseignements de Sagesse et de protéger la phytothérapie tibétaine. Enfin en 2008, ils créent le Centre Aroura à Cours les Bains, lieu d’exercice des associations.

Cette dernière création répond au souhait exprimé par le Dr Trogawa Rinpoché de “créer un centre en Occident pour prendre soin de la santé des êtres avec une Grande Compassion”.
Au fil des années, les grandes qualités de Thierry et sa facilité à enseigner, à transmettre les valeurs de l’éthique et du sacré, avec, à ses côtés, son épouse, motivent profondément les étudiants à s’engager dans le Dharma en faisant le choix d’expérimenter une voie vivante, laïque, universelle et sacrée.

Les nombreux témoignages de ses étudiants, authentiques, profonds, vrais, sont encourageants.
2003, Vénérable Dr. Trogawa Rinpoche remet en mains propres à Thierry l’élixir du Bouddha et lui demande de le diffuser quand il en aura le ressenti.

Cet élixir a été réalisé par le Vénérable Dr. Trogawa Rinpoche, ayant eu l’honneur et le privilège de prélever des fragments des reliques du Bouddha Shakyamuni avec l'autorisation du musée de New Delhi.
Rinpoche l'avait gardé longtemps secret, puis en avait remis à Sa Sainteté Le Dalaï Lama et d'autres grands sages.
Thierry a gardé cet élixir jusqu’en 2014 et a souhaité à ce moment le révéler lors de cérémonies du Bouddha de la Médecine.

2005, appelé au chevet de son Maître ultime se préparant, tel un Yogi accompli, à quitter « son corps de matière » pour rejoindre « son corps de Lumière », Thierry est touché par la Grâce de cet instant Sacré. Dr Trogawa Rinpoché demandait et attendait sa venue, pour lui léguer une transmission de Sagesse ; Thierry est le dernier disciple occidental à son chevet, et Dr Trogawa Rinpoché lui offre son dernier souhait et souffle de transmission pour la continuité de la grande mission humaine de préserver les Termas, Trésors Spirituels. En ce même moment précieux, Thierry lui remet ses Voeux Suprêmes.

Avant de quitter son corps, Kyabjé Dr. Trogawa Rinpoché remet en main propre à Thierry une lettre qui établit un projet visionnaire.
C’est en 2021 que ce projet se concrétisera par la création du Fonds de Dotation d‘intérêt général, “Aroura Institute”.


Le 8 Mai 2014, à Taïwan, Thierry reçoit son nom Tibétain. Il est maintenant nommé Gué Kartchène Eusèr, « Le rayon lumineux de la grande étoile vertueuse ». Il a été baptisé par son Maître et Lama racine, Son Eminence Kyabjé Gosok Rinpoché qui lui a spécialement dédié un Mantra de protection : le Mantra de longue vie d’Amitayus, le Bouddha de la Lumière Infinie et de la Vie Éternelle.
En décembre 2014, Thierry est l'invité de Son Éminence Djangtsé Tcheudjé Kyabjé Gosok Rinpoché, siégeant à la droite de Sa Sainteté sur le trône de la Divinité Tsongkhapa. Cela se déroule à Dharamsala, lors d’un grand rassemblement de fidèles suivant des enseignements précieux réservés à la communauté asiatique de Taïwan.
Sa Sainteté le Dalaï Lama descend de son trône et traverse la foule, échappant à ses gardes du corps pour lui prendre la main sous l'œil attentif de Son Éminence Djangtsé Tcheudjé Kyabjé Gosok Rinpoché. Un grand silence s’établit au sein de cette assemblée de milliers de personnes. Le soir même, Sa Sainteté le convoque pour 6h30 du matin le lendemain. Au cours de cet entretien personnel il reçoit : Bénédictions, Encouragements, Protections et Consécration pour son engagement. Il s'engage dès lors à porter son Nom tibétain, “Gué Kartchène Eusèr” qui honore ainsi la pure vibration respectueuse de ses Vœux et lui insuffle une énergie extraordinaire.

2022- de nombreuses avancées se concrétisent :

• 22 étudiants sont habilités par Gué Kartchène Eusèr à transmettre à leur tour les enseignements majeurs de Feng Shui du Coeur, Numérologie Sagesse des nombres, Yi-King et les 5 Sons Martials.

- Dans la continuité du premier mandala de Lumière créé en août 2021 pour le Fonds de Dotation,et dont l’énergie inspire directement le logo, Gué Kartchène Eusèr, lors d’un périple de plusieurs mois, allant de la Réunion jusqu’en Guyane, offre des cérémonies de Lumière, formant une boucle reliant les “5 éléments” de la Sangha. A cette occasion un Chorten spécifique dédié, créé et réalisé par Gué Kartchène Eusèr, sera remis dans chaque territoire. Fruit d’un long travail de méditation, d'abnégation, de motivation, Gué Kartchène Eusèr a créé les mandalas de lumières dans une intention d’offrir au monde par la vibration de leur géométrie non conceptuelle, à travers l'énergie de chaque sangha, une onde laïque et universelle, propageant la Paix et la Sagesse du Silence dans toutes les directions de l’Espace.

• De nouveaux étudiants du Dharma prennent refuge et protection, d’autres renouvellent leurs vœux de retraite de 3 ans, 3 mois et 3 jours.

• Consécration de l’arbre Aroura (Terminalia Chebula), panacée de la pharmacopée Tibétaine : son existence, à l’île de La Réunion, a été révélée lors d’une cérémonie de bénédiction animée par Gué Kartchène Eusèr, garant de sa protection. C’est dans l'écrin d'un jardin botanique privé, d’essences rares et endémiques, que l’Aroura grandit, enraciné depuis 11 années. L’histoire de l’arbre est née,18 années auparavant, avec le cadeau du Dr. Trogawa Rinpoché de 3 graines d’Aroura, remis à Patricia et Thierry.

• Les deux associations ont grandi avec des événements marquants :
*l'Association Dr. Trogawa Rinpoché construit et renforce ses liens avec la jeune Réincarnation, Yangsi Rinpoché. Notons sa participation sur invitation au rassemblement international tenu en 2018 dans la nouvelle pharmacie de Chagpori à Siliguri (West Bengal), construite en conformité avec les normes indiennes à la suite de la reconnaissance de la médecine Tibétaine par le ministère de la santé du gouvernement indien.

* l'Association Dordjeling (ONG) a pu apporter une aide substantielle grâce à ses donateurs au cours de la période critique de pandémie du Covid-19.

• Et dans la continuité, maintenant, le Fonds De Dotation “Aroura Institute”.
Dans l’esprit et l’accomplissement de la vision du Dr Trogawa Rinpoche, cette œuvre de mécénat proposant un lieu de Silence, propice à recréer le lien entre l’équilibre de la nature et l’harmonie intérieure de chacun, accessible au plus grand nombre (hébergement gratuit de 5 jours) ; il a vocation d’être un Pont facilitant et soutenant des travaux de recherche dans les domaines de la phytothérapie et des troubles psychosomatiques en lien avec les neurosciences et toute piste innovante.

Le mouvement de la vie est un flux continue, impermanent.

Aussi, aujourd’hui, 14 mai 2023.

Alors que nous finissons, cet écrit. Gué Kartchène Eusèr se trouve en Inde auprès de Yangsi Rinpoché et lui remet un Chorten consacré avec les 5 terres de la Sangha.
Yangsi Rinpoche est extrêmement touché et dépose le Chorten sur son autel comme un objet sacré.


2024 dans le flux de la Vie, une joie continue d’événements marquants et dignes d’être relatés en cette année du Dragon de Bois complète cette biographie. En mars, un pèlerinage en Inde est organisé en deux parties. Tout d’abord un voyage avec l’association humanitaire Dordjeling, dont est président et fondateur Gué Karchène Eusèr, permettant la rencontre entre parrains et filleuls à Darjeeling et Kalimpong. Cette visite fut l’occasion du passage le flambeau de la gouvernance de l’association avec la présentation du nouveau Président, Grégory Pastel et de la vice-présidente, Gaétane Pastel, permettant d'établir concrètement le lien et d’assurer la continuité de cette action humanitaire. Lors de cette première partie du pèlerinage, un événement imprévu s’est présenté dans une agréable progression. Alors que le convoi de voiture des pèlerins quittait Darjeeling pour se diriger vers l’école de médecine de Chagpori à Dakdah avant de poursuivre sa route jusqu'à Kalimpong, un des compagnons de voiture de Gué Kartchène Eusèr attire son attention sur un monastère et son temple perchés sur une hauteur à quelques mètres de la route. Le reconnaissant Gué Kartchène Eusèr, raconte que c'est un monastère de la lignée Sakya, une des 4 grandes lignées du bouddhisme tibétain avec laquelle il n’a jusqu’à présent pas eu de connexion directe. La route se poursuit, la voiture dépasse un joyeux cortège d’une dizaine de motos ornées de drapeaux bouddhistes, stationnés sur le bord de la route, avant d’être arrêté par le chauffeur qui a reconnu un peu plus loin les voitures des amis pèlerins qui attendaient garés sur le bas-côté que Gué Kartchène Eusèr arrive. Teinlay Trogawa, Pére de Yangsi Rimpoché et directeur de l’école de Chagpori qui accompagne le groupe jusqu’à Dakdah, explique que ces motards sont des tibétains formant un convoi d’accueil d’un grand chef de l’ordre Sakya qui va se rendre dans le monastère Sakya de Kalimpong pour y séjourner quelques jours et qu’il a organisé pour Gué Kartchène Eusèr une audience avec Sainteté. La troisième porte menant à cette rencontre se présente. C’est ainsi que sa Sainteté Kyagbon Gongma Trinchen Rinpoché, le 41ème chef de la lignée Sakya, fait l’honneur de recevoir Gué Kartchène Eusèr accompagné de ces étudiants pèlerins lors d’une audience privée. Cette bénédiction est une auspicieuse rencontre pour Gué Kartchène Eusèr, en étant une première connexion directe avec cette 4ème des principales lignées du bouddhisme tibétain, la lignée Sakya. Sa Sainteté consacre sa biographie remise en ses mains et précise l’importance de servir les souhaits de Vénérable Trogawa Rinpoché qui été un très grand ami. Gué Kartchène Eusèr lui offre à cette occasion un Chorten avec les reliques de Vénérable Trogawa Rinpoché. La deuxième partie du pèlerinage, se déroule à Bénarès et à BodhGaya, là où Gué Kartchène Eusèr a reçu ses premiers enseignements en 1991.
A Gangtok, le 17 mars, en ce jour de prière et de cérémonie dédié à Sangyé Menlà, Gué Karchène Eusèr, en cœur avec ses étudiants, chantait le Mantra du Bouddha de la Médecine autour de Yangsi Rinpoche au monastère de Déorali. La deuxième partie du pèlerinage, se déroule à Bénarès et à BodhGaya, là où Gué Kartchène Eusèr a reçu ses premiers enseignements en 1991. Un moment important de son évolution qui renouvelle ses Vœux Ultimes dans les jardins du temple de la Mahabodhi entouré de très nombreux étudiants (Réunionnais, Antillais, Guyanais et métropolitains) pour témoins et protecteurs. Un voyage de rencontres auspicieuses, ouvrant à des portes sacrées, et d’inoubliables moments de recueillement sur les terres des Bouddhas et Bodhisattvas.

Dédicace :
La présidente et les étudiants de la Sangha participant à la réalisation de cette biographie dans un élan du cœur souhaitent exprimer leur profonde gratitude et leur témoignage direct de ce chemin accompli, parcours baigné d’une immense abnégation …pour le bien de tous les êtres et pour le bien de l’humanité… Avec une immense gratitude à Gué Kartchène Eusèr pour son exemple et nous montrer le chemin du précieux Dharma.


Appendices, pour aller plus loin

• Gué Kartchène Eusèr revêt tout aussi bien des qualités de compositeur (création de CD avec les Sons sacrés par les Bols Chantants
Tibétains : « Paix Intérieure » « Osmose »), que d’auteur de livres d’enseignements (La Méditation-la comprendre-l’établir, La Vacuité, Le Pranayama ou l’art de respirer).
• Aussi nous vous invitons à lire sa biographie en livre « Une Éternelle Liberté » écrite sous la plume aguerrie de Philippe Bobrie
• Liste non exhaustive des Enseignements sacrés reçus et retransmis :
L’art de la Respiration-Le Calme Mental-La Méditation
L’Octuple sentier pour une voie dharmique Universelle et Laïque.
L’enseignement du Yoga des rêves, de l'accompagnement des mourants et des différents Bardo.
La Sagesse universelle des nombres par la Numérologie Karmique énergétique occidentale et orientale
Le Feng Shui du Cœur
La Sagesse du Yi-King
Les sons sacrés par les bols chantant tibétains
Les 5 sons martials tibétain
L'Ébénisterie d’art sacrée, la fabrication de Chorten représentant les 5 éléments
Le dessin de l’iconographie tibétaine sacrée en noir et blanc
Les Mandalas de lumière
La Thérapie du Diamant-Cf livre Terry CLIFFORD “la Médecine Tibétaine et sa Psychiatrie” ed. Dervy
• Informations complémentaires sur les associations et le Fonds de Dotation

Dr Trogawa Rimpoché Vous trouverez ses actions suprêmes écrites dans une biographie en consultant les liens : https://chagpori.org/ https://docteur-trogawarinpoche.org/biographie-du-dr-trogawa-rinpoche/

L’association Dordjeling
https://dordjeling.fr/

L’association Dr TROGAWA RINPOCHE
Ses vocations sont d'œuvrer dans l’intention de préserver et diffuser des enseignements de sagesse et de protéger la phytothérapie tibétaine. Dans ses actions, elle contribue au fonctionnement des cliniques de médecine Tibétaine et au salaire des médecins pour les soins de la population locale (Darjeeling et sa région). Elle soutient, également, financièrement les études de Yangsi Rinpoché.
https://docteur-trogawarinpoche.org/

Le Fonds de Dotation Aroura Institute
Il porte dans ses missions les valeurs de la vision de Dr Trogawa Rinpoché : créer une œuvre philanthropique -à but non lucratif- dédiée à l’application de moyens ou d’actions visant à la promotion de la Santé des êtres humains et à celle de la recherche , en phytothérapie et neurosciences, faire le pont entre les diverses approches de la préservation de la santé physique et psychique des personnes :
séminaires, rencontres et échanges entre les multiples acteurs locaux ou internationaux de la Santé, retraites de Silence.
La reconnaissance des lettres de la vision qui a donné naissance au Fonds de Dotation lien suivant :
https://docteur-trogawarinpoche.org/la-naissance-de-lassociation-et-ses-fondements/

Le fonds de Dotation
https://www.arourainstitute.fr/

Lexique
Terma (source Wikipédia)
Padmasambhava, fondateur du bouddhisme au Tibet, est également à l'origine de la tradition terma ou « Trésors spirituels » transmis par ceux qui les découvrent.
Des enseignements sont dissimulés pour être redécouverts par des maîtres accomplis, cette tradition remonte à des temps anciens, car les disciplines n’étaient pas toujours prêtes à recevoir de telles initiations, ces Termas sont par la suite révélés par « les Tertons » où chercheurs avec une aptitude adéquate d’intégration. Les termas peuvent être des objets (termas de la terre, placés dans des cachettes), où des signes symboliques.
Il peut s’agir de graines spirituelles placées dans l'esprit (termas de l'esprit), la découverte s'effectue alors par le réveil des enseignements dans la nature de l'esprit du tertön.
Jigmé Lingpa ajoute dans le Gongdü namshé : « Le but de la tradition terma est expliqué dans le Loungten kagyama du Lama Gongdü: Quand, altérés comme du lait sur le point de tourner, les enseignements canoniques seront près de disparaître, [les enseignements termas] se répandront. Car les termas sont inaltérés et sont la prompte voie de la pratique. Entre autres qualités excellentes, ils sont puissants et constituent une voie aisée pour atteindre les accomplissements. Voilà pourquoi les termas sont importants[2]. »
Padmasambhava dissimula des enseignements aussi car il aurait prophétisé la persécution du Bouddhisme par le roi Langdarma[3] qui régna au Tibet de 838 à 842.
Philippe Cornu déclare :
« Padmasambhava mit une procédure particulière [pour cacher les termas]. Pour commencer, lorsqu'il transmettait un enseignement à ses disciples, il prophétisait la renaissance de l'un d'entre eux en tant que « découvreur de trésors » ou tertön, chargé d'exhumer cet enseignement précis à un moment adéquat. Ensuite [...] il dissimulait l'enseignement au sein de l'esprit de sagesse de ses disciples, le gravant ainsi dans leur mémoire infaillible pour la postérité. Enfin, il confiait l'enseignement à la garde des dâkinî et des déités protectrices (terung) afin qu'aucun incident n'affecte sa redécouverte ultérieure. Il écrivait l'enseignement dans une écriture symbolique dite « écriture des dâkinî », le protégeait dans un coffret et procédait à sa dissimulation[4]. »

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