KYABJE TROGAWA RINPOCHE SAMPHEL NORBU

BIOGRAPHIE

Une biographie abrégée de

Kyabje Trogawa Rinpoché Samphel Norbu :


L’incarnation de la compassion et de l’amour, qui soignait affectueusement ses patients, détendeur de la lignée des enseignements de Sowa Rigpa (la médecine Tibétaine) dont les actions suprêmes sont écrites brièvement ici.


Photo récente de YANGSI RINPOCHE reconnu comme la Réincarnation de Khabje Trogawa Rinpoche le 9 novembre 2014 au monastère de Gangtok au Sikkhim sous la Protection de Dodrupchen Rinpoche.

L'intronisation (Célébration) de Yangsi Rinpoche sera annoncer par Dodrupchen Rinpoche.


Nos remerciements les plus profonds à notre Amie Zeljka Yovanovitch pour sa fidéle traduction de la biographie, "tu es dans nos coeurs, tu es partie mais nous ressentons ton Amour pour Rinpoche et la Sangha, nous t'aimons"



Rinpoché est né le neuvième jour du sixième mois de l’année du singe mâle d’eau en 16ème Rabjung (10 août 1932) à Lubhug, Lhassa, dans la famille Trogawa, descendant de Shupu Palgyi Sengé.

Le père de Rinpoché était fonctionnaire du gouvernement tibétain, Tsépon Trogawa Paljor Dhondrup et sa mère s’appelait Tsewang Paldron.

La première partie de la biographie est basée sur les précieux mots bénis de Rinpoché lui-même.

Om Swasti !

Par le pouvoir de l’océan de mérites accumulés de vies antérieures, dont générosité ..., j’ai atteint l’existence humaine, suprême et auspicieuse ; à travers les prières j’ai rencontré le maître parfait qui a porté l’ornement des enseignements profonds, précieux et atteint la maturité spirituelle.

Dans l’endroit où le mot Dharma existait, au cœur de Le Montage neigeuse (Tibet), près de Rasa Trulnang (un grand temple à Lhassa), dans un foyer paisible, je suis né de père Paljor Dondrub et mère Tsewang Paldron, qui sont comme la méthode et la sagesse.

Par le pouvoir de la prière j’ai atteint l’existence samsarique ; déjà dans l’utérus de ma mère,

En l’année du singe, j’ai reçu des enseignements de Drigung Kagyu ;

Drikung Kyabgon Zhe-wai Lodro lui-même m’a donné le refuge et m’a conféré mon premier nom : Samphel Norbu.

Dans l’année du Singe Mâle (1932) à Lubhug, Lhassa, un fils est né du père Paljor Dhondrub et de la mère Tsewang Paldron. Peu après sa naissance, yogi Tsewang Rigdzin a été invité à effectuer des cérémonies de longue vie et de purification. Le yogi l’a nommé Sonam Wangdü. Comme l’enfant ne pleurait presque pas, les gens s’émerveillaient d’un tel enfant si calme et paisible. Avant de parler, il était tellement sensible aux souffrances des malades que l’expression de son visage changeait sans qu’il puisse la contrôler. En grandissant, dès qu’il voyait des personnes malades, il leurs demandait de quoi ils souffraient et il essayait de les aider autant que possible en soufflant les « mantras » sur les parties affectées de leur corps. Voyant sa nature gentille envers les malades, sa grand-mère paternelle a souvent suggéré qu’il serait bénéfique que l’enfant fasse des études de médecine.

Souvent il disait qu’il avait envie d’aller au monastère. Drag-Loong Gomchen Sonam Gyaltsen était décédé deux à trois ans auparavant. Quand les disciples de son prédécesseur venaient le voir, il les reconnaissait et les appelât par leurs noms, sans expliquer qui ils étaient. Quand il a vu le chapelet, les objets rituels et d’autres biens de son prédécesseur, il les choisi sans se tromper en disant : « ceci est à moi ».Les disciples de son prédécesseur, ses serviteurs les plus proches et les gens laïques plus âgés, pleuraient profondément touchés par cela. Drag-Loong Gomchen Sonam Gyaltsen était souvent invité pour faire des « pujas » dans le foyer ancestral de la famille Trogawa.

Parfois il était accueilli avec du « chang » (de la bière d’orge). Une fois il a fait semblant d’être intoxiqué par le nectar. En rigolant il a dit à la mère de Rinpoché (affectueusement appelé Anan-La): « Madame Anan-La, s’il vous plait, donnez moi le refuge dans votre maison.L’année prochaine, autour du quatrième mois tibétain, je partirai. Ha ! Ha ! ». En rigolant, il a demandé la permission de rester chez elle. Ceci est une prophétie, car il est décédé le quatrième mois (Saga Dawa) de l’année suivante.

Les parents de Rinpoché ont demandé H.E. Reting Rinpoché, le régent du Tibet pour la divination, de confirmer s’il était la réincarnation de DragLoong Gomchen. H.E. Reting Rinpoché a immédiatement envoyé une lettre le reconaissant comme réincarnation de Drag-Loong Gomchen sans aucun doute. Plus tard dans sa vie, Rinpoche se souvenait que son père lui racontait ces faits.

Vers l’âge de huit ans il a reçu la transmission orale de l’alphabet tibétain de Lhodrak Namkha Nyingpo Rinpoché.

A l’âge de neuf ans, suite à la demande de ses parents et d’autres doyens de la famille, il a été envoyé à l’école pour faire ses études. Son enseignant connu sous le nom de Lekhung Amchi ou Dr. Rigdzin Lhundrub Paljor Nyarongsha, a été un bon professeur de langue tibétaine ainsi qu’un médecin renommé à Lhasa. Il avait beaucoup d’expérience médicale et une bonne connaissance des techniques spéciales de la médecine traditionnelle tibétaine (Sowa Rigpa). Il a étudié la langue tibétaine pendant trois ans.

Quand il eu treize ans, il est parti au Monastère Orgyen Mindrol Rabling à Gyangtse, le siège du prince du Sikkhim, Lhatsun Jigdral Pawo Rinpoché, réincarnation de Lhatsun Namkha Jigme. De Lhatsun Rinpoché, il a reçu ses vœux et son nom Gyurme Ngawang Chöying Gyatso. Il est resté pendant deux ans au monastère de Lhatsun Rinpoché et dans l’ermitage de son prédécesseur Drag-Loong Gomchen où il mémorisait les textes de Dharma et de la médecine.

A l’âge de quinze ans il est parti à Lhassa, pour des enseignements sur des textes médicaux et sur toutes les techniques pratiques de la médecine tibétaine, comme s’ils étaient transférés d’un vase à l’autre. En particulier les enseignements illimités, des clarifications des sections cachées et obscures des textes médicaux et des instructions essentielles de la connaissance médicale, ont été transmis avec une grande gentillesse, du père au fils. Son oncle maternel Sonam Chösang a demandé si la connaissance de la fabrication des pilules selon la tradition des grands Lamas était encore praticable ou pas. Même si le professeur de Rinpoché avait la connaissance nécessaire, on disait qu’il fallait être riche et généreux pour le faire. Sonam Chösang était large d’esprit et courageux, en particulier dans le domaine des projets vertueux. Après avoir contemplé la question attentivement, son oncle a dit : « la vraie connaissance de la fabrication des pilules précieuses se fait rare. Tu es en train d’achever tes études de médecine. Pour le bien-être de tous les êtres sensibles et pour l’accumulation des mérites, tu dois demander à ton professeur qu’elles sont les quantités des ingrédients précieux, qu’elles sont les dépenses et combien de temps il te faut ». Quand il a posé la question, son professeur lui a donné une liste des ingrédients nécessaires en disant qu’il faudrait compter deux mois, avec cinq docteurs et quatre assistants. Son oncle pensa que c’était faisable, en ajoutant qu’il faudrait la permission de ses parents aussi. Ensuite il envoya une lettre de Lhassa à Gyangtse.

La réponse arriva immédiatement, pour le bénéfice du Dharma et pour les êtres sensibles, il serait extrêmement positif que nous soyons capables de commander et de faire (les précieuses pilules) ; ils ont aussi demandé la liste de tous les ingrédients nécessaires.

En l’année du Cheval de Bois du 16èmes Rabjung (1954), dans la bonne humeur, ont commencé les préparations des médicaments précieux (Tso-Thel).

Dès le début et jusqu’à la fin des préparations des pilules précieuses, les gens ont travaillé sans relâche, en continu jour et nuit, en équipe, veillant constamment. Quand les médicaments ont été finalement préparés, c’était comme trouver le nectar des dieux ou le joyau des « nagas ».

Son professeur médical était une personne laïque, ses activités étaient des actions de Bodhisattva. Il n’a jamais demandé à être payé par les patients pauvres ou nécessiteux ; à la place, il leur donnait de l’aide. Quand les gens de son voisinage se disputaient, il les calmait avec des conseils, incitant les deux parties à trouver un agrément mutuel.

(Jusqu’ici la biographie est basée sur les écrits de Rinpoché).

Une fois, alors que son professeur était parti en pèlerinage en Inde, il a assumé la pleine responsabilité de médecin dans la clinique de son Maître. L’occupation graduelle de l’est du Tibet par les forces communistes de Chine a forcé plusieurs grands maîtres à voyager au Tibet central. Parmi eux se trouvait aussi Dzongsar Khyentse Chökyi Lodrö, qui a donné des enseignements. Dzongsar Khyentse Chökyi Lodrö est devenu son maître le plus important. Pendant la visite de Khyentse Rinpoché au monastère Orgyen Mindrol Rabling et au foyer des ancêtres de Trogawa à Gyangtse, il a reçu beaucoup d’enseignements. Ultérieurement, Dzongsar Khyentse Chökyi Lodrö a voyagé au Sikkim. De Khyentse Rinpoché, il a reçu les initiations et les transmissions orales de Yutog Nying-Thig, de six volumes de Jatson, Gongpa Zangthal et d’autres profonds enseignements. Il a reçu des instructions suivant la méthode de l’enseignement de Nyongtri. (Dans la méthode des enseignements de Nyongtri, les instructions sont données individuellement, selon les capacités, les besoins et les expériences des disciples). Le sixième jour du cinquième mois de l’Année du Sanglier de Terre en 16ème Rabjung (1959), Khyentse Rinpoché est décédé.

En 1959, tout le pays du Tibet était sous le pouvoir des forces communistes de Chine. Ainsi le peuple tibétain avait perdu sa liberté.

En 1960, il est parti à Darjeeling et Kalimpong. De Kyabje Dudjom Rinpoche, il a reçu la transmission de Rinchen Terdzö, Nyingma Kama, Sarma et de nombreux enseignements de Tersar.

Entre 1963 et 1964 il a reçu les enseignements de Dergé Polo Khenchen Rinpoché à Misoorie et de nombreux autres enseignements comme Bodhicharyavatara de Khunu (Kinnauri) Lama Tenzin Gyaltsen.

En 1964 Rinpoché enseigne la médecine à l’Institut de la Médecine et de l’Astrologie Tibétaine (Men-Tsee-Khang) à Dharamsala, au nord de l’Inde. En hiver 1967 il tombe sérieusement malade. En raison de sa santé, Rinpoché rentre à Darjeeling.

Il passe la plupart du temps en retraite dans la campagne (Sunar Busty) et de temps en temps il donne des consultations aux patients. Pendant ce temps il reçoit les enseignements de Kyabjé Jadral Rinpoché, Lama Sonam Zangpo et de Dergé Polo Khanchen Rinpoché.

Il a reçu des nombreuses transmissions de Kyabjé Dodrup Rinpoché, comme par exemple Nying-thig Yabzhi et le cercle complet des enseignements Longchen Nying-thig. De Kyabjé Dilgo Khyentsé Rinpoché, il a reçu la transmission de Dhamngag Dzö et beaucoup d’autres.

Parmi ses maîtres on trouve Kyabjé Ling Rinpoché (le tuteur senior de Sa Sainteté le Dalaï Lama), Kyabjé Minling Trichen Rinpoché, Taklung Tsetrul Rinpoché et beaucoup d’autres lamas hautement qualifiés.

Durant cette période, il a visité le Bhoutan en pèlerinage. A l’invitation de l’hôpital indigène de la Médecine Traditionnelle (l’institut de Sowa Rigpa) du Bhoutan, Rinpoché a interrogé plusieurs groupes d’étudiants en médecine en fin d’étude ; il leur a donné aussi des conseils. Il avait l’habitude de faire une visite annuelle au Ladakh (à Jammu et au Kashmir) et à Manali, en Himachal Pradesh.

Il a été le patron et le guide des pratiquants en médecine de Sowa Rigpa (la Médecine Tibétaine), dans les hautes et basses régions du Ladakh et à Manali.

Il a donné des initiations et des transmissions orales de Yuthog Nying-thig. Il a aussi réanimé le « mendrup » (consécration de médicaments) selon la pratique de Mendrup Drang-srong Gong-gyen, compilée par Dharma Sangyé.

Rinpoché a rédigé les pratiques préliminaires, Rinchen Them-Kyä, selon la tradition Yuthog Nying-thig.

En 1992 il a préparé les précieuses « Tso-thel » à Nyee Orgyen Tsorig Tsogpa, au Ladakh. De nouveau en 2002, « Tso-thel » a été sponsorisé par S.S. Dzongsar Rinpoché et préparé au même endroit au Ladakh. Ainsi la connaissance pratique des précieuses « Tso-thel » a été transmise à ses disciples.

En 1983, il a été l’un des principaux conférenciers à la 1ère Convention Internationale de la Médecine Tibétaine en Italie. Il a aussi visité d’autres pays occidentaux. Il a soigné beaucoup de patients avec des maladies graves, ce qui est une indication de la période de dégénérescence. Ainsi il a sauvé les vies de nombreuses personnes. Sur invitation, il a voyagé infatigablement plusieurs fois dans différents pays de l’est et de l’ouest. Il a soigné et aidé d’innombrables patients, les débarrassant de leurs maladies et semant la graine du bonheur perpétuel.

Encore plus significativement, il a propagé la connaissance de la science tibétaine de guérison (Sowa Rigpa) dans différents endroits dans le monde. Dans le passé, Chagpori a été le centre de la médecine tibétaine au Tibet. Il a été complètement détruit par les communistes Chinois. Par conséquent en commémoration de Chagpori au Tibet, avec l’effort altruiste, Rinpoché a établi les groupes de support Chagpori dans des pays indépendants comme l’Autriche, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suisse, la Grande Bretagne et les USA. Ainsi dans le futur, le nom de Chagpori sera retenu pour la prospérité.

En 1992 il ne se sentait pas bien car c’était son année des obstacles. Kyabjé Dodrup Rinpoché, Gyalwang Drukchen Rinpoché et Kyabgon Sakya Trizin Rinpoché sont venus le voir dans sa résidence. Kyabjé Dodrup Rinpoché a aussi offert une initiation. Après avoir complété différentes « pujas » selon les conseils des lamas, il a récupéré sa santé.

Au début, Rinpoché a essayé d’établir l’Institut Chagpori de Médecine Tibétaine au Népal. Comme la situation politique n’était pas stable et propice, il était impossible d’établir Chagpori au Népal. Avec la bénédiction de S.S. le Dalaï Lama, l’Institut Chagpori pour la médecine Tibétaine a été établi à Darjeeling en 1992. Jusqu’à présent environ trente médecins, en trois groupes ont obtenu leur diplôme. Chagpori a trouvé la plus grande partie du soutien financier pour leur formation. Avec une grande gentillesse, Rinpoché a donné aux étudiants les transmissions orales des textes médicaux (par ex. Gyusum et Me-ngag Lhenthab), l’initiation et la transmission orale de la pratique de Yuthog Nying-thig et une connaissance pratique de la médecine.

En 2001, avec le troisième groupe d’étudiants, il a été reçu à Dharamsala par S.S. le Dalaï Lama. En 2003 il ne se sentait pas bien ; pourtant durant l’hiver sa santé s’était améliorée. Durant la visite de S.S. le Dalaï Lama à Darjeeling en 2003, il a assisté aux enseignements avec des milliers d’autres personnes.

En 2004 Rinpoché a guidé à Chagpori Collège un « mendrub » (consécration de médicaments) selon Yuthog Nying-thig et la pratique de Mendrub Drang-srong Gong-gyen. Durant cette année (l’année du Singe de Bois), sur l’invitation de Nyee Orgyen Tsorig Tsogpa il est parti au Ladakh ; il est à nouveau tombé malade. Néanmoins, comme il s’y était déjà engagé, il a guidé le « mendrub » à Nyee Orgyen Tsorig Tsogpa durant dix jours. Après cela il a voyagé, via Delhi, en Allemagne, en France, en Suisse et en Angleterre, pour combler les désirs des disciples méritoires. Il est rentré en Inde et a passé tout l’hiver près du monastère de Kyabje Jadral Rinpoche à Siliguri. Dans ce climat favorable, il s’est reposé environ cinq mois.

Pour le bien-être de tous les êtres sensibles, vivants et morts, qui avaient une relation avec lui, il a construit un « Kadam Chorten » (Stupa) à Takdah Darjeeling et un stupa du Bouddha de la Médecine dans un endroit sacré au Sikkim. Tous les deux ont une grande roue de prière avec des « mantras de cent syllabes ». Ainsi la graine de l’illumination a été semée dans d’innombrables êtres sensibles.

Au printemps, le neuvième jour du deuxième mois tibétain, en 2005, il est parti visiter Kyabjé dodrup Rinpoché dans son monastère, Chorten Gompa au Sikkim. Kyabjé Dodrup Rinpoché lui a demandé de rester avec lui jusqu’à ce qu’il se sente mieux. Suivant le conseil de Rinpoché il est resté ; plus tard il a exprimé ses derniers vœux et il a refusé tout traitement. Le deuxième jour du quatrième mois tibétain (10 mai 2005) sa santé s’est améliorée sensiblement. Ce jour-là il a parlé sans contrainte avec tout le monde et il a aussi mangé copieusement. Le jour suivant, le troisième jour du quatrième mois tibétain, Saga Dawa (11 mai 2005) il avait apparemment quité son corps physique. Son esprit unifié avec l’espace du Dharmadhatu, il est resté dans l’état de méditation de la claire lumière durant trois jours. Selon les instructions de Kyabjé Dodrup Rinpoché tous les rituels nécessaires ont été exécutés. Le « Kudung » (les restes du corps physique de Rinpoché) a été amené par un cortège cérémoniel au temple ; toutes les offrandes ont été préparées en accord avec le mandala de la pratique de Minling Dorje Sempa. Le Vénérable Gonpo Tulku (Jigme Pawo Dudul Rinpoché) a exécuté avec d’autres Tulkus et membres de la sangha de Chorten Gonpa, la pratique de Minling Dorje Sempa davant le « kudung », jusqu’à la fin de la deuxième semaine.

Le matin du dix-septième jour du quatrième mois tibétain (25 mai 2005) le « kudung » précieux a été incinéré en la présence de Vénérable Gonpo Tulku qui a guidé la pratique de Ngon-ga Dorje Sempa avec l’Abbé et la Sangha de Chorten Gonpa. En même temps le Vénérable Gonjang Rinpoché et Vénérable Tulku Dawa Sangpo ont guidé la pratique de Thug-je Chenpo Dugngel Rangdrol.

Pour l’épanouissement des aspirations de Rinpoché, à Chorten Gonpa les rituels ont été exécutés durant sept semaines successives : la pratique de Minling Dorje Sempa, Ngon-ga Dorje Sempa, Thugje Chenpo Dug-nel Rangdrol et Karling Zhitro, en alternance chaque semaine.

Le 49ème jour Kyabjé Dodrup Rinpoché a guidé la « puja » principale. Les offrandes ont été offertes également dans les monastères appartenant aux différentes traditions en Inde, au Bhoutan et au Népal.

Après le décès de Rinpoché un grand maître, guérissant, nous nous sentons comme orphelins.

Il nous a légué la tradition Chagpori de la Médecine Tibétaine (Sowa Rigpa).

A travers la réalisation de ses aspirations, nous nous sentons privilégiés ; chaque membre des groupes de soutien Chagpori, les membres et le personnel du Conseil d’administration de Chagpori, ainsi que tous les étudiants passés et présents ont une opportunité de réaliser la vision de Rinpoché.

Que nos humbles efforts soient fructueux pour le bien-être de tous les êtres sensibles ; en particulier que les souffrances des malades soient atténuées.

Nous prions avec ferveur pour une réincarnation rapide de Kyabje Trogawa Rinpoché.

Hommage !

Par le pouvoir de la vérité des Trois Joyaux, des Divinités et des Lamas,

Puisse l’excellent Tulku Samphel Norbu, le maître des guérisseurs,

Apparaître rapidement comme le soleil.

Que se réalisent ses aspirations du Dharma pour le bien de tous les êtres sensibles.

A la demande de Ute (Podschwadek) un des disciples de Rinpoché, cette prière est offerte par Tulku Thondup.


Om Sawsti !

Avec les bénédictions et le pouvoir du Bouddha de la Médecine et des Bodhisattvas,

pour le bien-être de tous les êtres sensibles et des enseignements de la Médecine.

Puisse l’incarnation de Samphel Norbu, le grand détenteur des enseignements du Bouddha de la Médecine,

se réincarner rapidement.

Sur une demande collective des membres de l’Institut Chagpori, faite avec les offrandes et l’écharpe, cette « sloka » pour une réincarnation rapide de Trogawa Rinpoché a été écrite par Shakya Bhikshu Ngawang Chökyi Lodrö (Kyabjé Trulshig Rinpoché).

Que cette prière d’aspiration se réalise et s’accomplisse !

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